Les 9 associations du Montargois agissent auprès de PETR sur la REVISION du SCoT.

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aux DOCUMENTS du SCoT

à NOS REMARQUES remises au PETR

à NOTRE DOSSIER pour l’enquête publique

Le Gâtinais n’est pas une région administrative française mais un ensemble de territoires qui se reconnaissent dans ce nom.

Les contours du Gâtinais peuvent être décrits de façon historique, comme résultant de l’évolution du pagus vastinensis de l’époque gallo-romaine, puis de l’archidiaconé carolingien (dépendant de l’archidiocèse de Sens), ou du domaine royal qui se l’approprie et en bouge les frontières du 11ème au 13ème siècle. D’un territoire médiéval avec sa capitale historique centrale, Chateau-Landon, l’évolution administrative du Gâtinais jusqu’au 19ème siècle a conduit à considérer deux parties : le Gâtinais Orléanais centré sur Montargis et le Gâtinais Français centré sur Nemours ou Milly-la-Forêt.

Aujourd’hui, l’appellation « Gâtinais » est d’usage depuis le Sud Essonne où l’on retrouve le siège du « PNR du Gâtinais Français » jusqu’au Sud Loiret et Nord Nivernais (axe Nord-Sud), et depuis le « Pithiverais Gâtinais » jusqu’à l’Est de l’Yonne avec le « Gâtinais en Bourgogne » (axe Ouest-Est).

Il peut être décrit aussi par ses caractéristiques paysagères, avec un réseau hydrographique composé de multiples rivières et marais pour les plaines à l’Ouest du Loing, et à l’Est de nombreuses petites vallées creusées par les affluents du Loing sur les plateaux calcaires, le tout en présence d’ensembles boisés et bâtis qui ponctuent la lecture de ces territoires aux paysages « authentiques » (cf Atlas des Paysages du Loiret).

Enfin, de façon plus contemporaine, le Gâtinais est une zone rurale et agricole peu dense, proche de l’Ile-de-France, caractérisée par des communes pôles qui ont conservé leur caractère historique (Montargis, Milly-la-Forêt par exemple), de nombreux villages et hameaux où se côtoient des exploitations agricoles et des « néoruraux » fuyant les grandes villes, une grande densité de sites archéologiques et touristiques (Chateau-Landon et sa ville forte, Sceaux-du-G. et son site gallo-romain Aquae Segetae, Ferrières-en-G. et son abbatiale entre autres…), des labels agricoles (miel et safran du Gâtinais par exemple), l’ensemble rendant le territoire attractif pour résider, se réfugier (une destination convoitée au moment des confinements Covid) ou vivre de son activité avec les moyens de la technologie (fibre, mobiles…).

Le caractère rural découle de l’activité agricole et de la configuration historique de l’organisation urbaine avec de nombreux hameaux (« fermes-hameaux » dit le SCoT du Gâtinais Montargois), conséquence de l’histoire géologique et climatique qui, sur les deux derniers millénaires, connaît des remontées périodiques des marais et rivières qui réduisent les terres cultivables suivies d’épisodes plus secs marqués par le retrait des marais qui rouvrent à la culture des terres sédimentaires riches. 

C’est la défense et la promotion de cette ruralité encore préservée, riche d’histoire, d’architecture et de sites patrimoniaux, qui, en présence d’une économie agricole forte mais menacée et de populations renouvelées, est l’objet qui réunit les associations et individus d’Avenir Rural du Gâtinais afin d’en préserver le cadre de vie et d’en accompagner le développement qui sont liés à la richesse de son agriculture, à son authenticité paysagère, à la qualité de sa biodiversité et de son environnement, à son attractivité résidentielle et touristique et à sa dynamique culturelle (musées, sites, artisanat, labels…).

Pour contacter les associations d’Avenir Rural du Gâtinais :